Battant, ça a été une longue et belle histoire d’amour pour moi. La sortie de No Head il y a presque deux ans avait été une révélation surprenante. L’album nerveux, qui, faisant feu de tout bois en assumant ses origines électroniques et pop minimaliste, mené par la charismatique et très jolie Chloé qui scandait nerveusement ses chants grâce à une voix à mi-chemin entre Nico et Siouxsie était bien. Oui, No Head était vraiment bien, presque parfait.
Seulement, il arrive toujours un moment où un groupe se casse un peu la gueule, voire se rétame complètement par terre. Tout dépend de quand et comment. Alors plutôt que de sortir une phrase vide de sens à la Manœuvre-rock-critic-ticket-restau et faire un n-ième et inutile parallèle entre 1955 et aujourd’hui (ce qui n’offre à mes yeux qu’un intérêt digne d’un sudoku force 4 fait aux chiottes). Je vais me contenter de décrire objectivement ce que j’ai vu.